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Les ados qui mangent gras compromettent leurs chances d’avoir des enfants

Les ados qui mangent gras compromettent leurs chances d’avoir des enfants

Manger trop de viande, de fast-food et de sucre amoindrit la qualité du sperme et la capacité à former des spermatozoïdes… Une des multiples explications à la baisse de la fertilité masculine observée ces dernières années dans les pays occidentaux.

La fertilité masculine serait irrémédiablement compromise par une alimentation trop riche en gras et en sucre, selon une étude de l’université de Harvard présentée lors de la réunion annuelle de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie, à Vienne (ESHRE). Les chercheurs ont comparé la qualité du sperme (mesurée par la concentration, la forme et la mobilité des spermatozoïdes) de 3.000 jeunes hommes danois, âgés de 18 à 20 ans, ayant différents types de régimes : occidental (riche en viande rouge, en graisses et en sucre), « raisonnable » (à base de poulet, poisson, légumes et fruits), végétarien ou nordique (poisson, céréales complètes, produits laitiers…).

Le stress oxydatif détruit les futures cellules germinales

D’après les analyses, les hommes ayant un régime occidental présentent un sperme de moins bonne qualité que ceux suivant un autre type de régime. Ils possèdent également moins de cellules de Sertoli, qui sont les précurseurs des futurs spermatozoïdes. Or, s’il est possible d’améliorer la qualité du sperme en modifiant son régime alimentaire et son mode de vie à l’âge adulte, les cellules de Sertoli détruites ne peuvent pas être rétablies. Cette altération s’expliquerait notamment par le manque d’antioxydants dans le régime de type occidental. En effet, le stress oxydatif est à l’origine de la majorité des dommages de l’ADN subis par le sperme.

Une baisse générale de la fertilité masculine

Plusieurs études ont déjà montré l’impact néfaste de la malbouffe sur la fertilité masculine (lire notre article ci-dessous), mais elles portaient sur des hommes plus âgés ou connaissant déjà des problèmes de fertilité. Celle-ci est la première à s’intéresser aux hommes jeunes, notent les auteurs. Entre 1973 et 2011, le taux de spermatozoïdes des hommes des pays occidentaux a chuté de 50 à 60 %, selon une étude de 2017 de l’Université hébraïque de Jérusalem. Une étude suisse de mai 2019 indique qu’à peine 38 % des jeunes hommes présentent des critères de qualité de sperme (mobilité, concentration et forme) répondant aux normes de l’OMS.

Pour plus de détails, suivez le lien: https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/sexualite-ados-mangent-gras-compromettent-leurs-chances-avoir-enfants-49778/

Le geek

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